blog amabilia.com: ondes de cannes 2007

blog amabilia.com: ondes de cannes 2007 accueil • envoyer a un(e) ami(e)• amabilia.com 28 mai 2007 générique de fin voilà un bien beau 60e festival qui se termine. belle sélection et beau palmarès. ( courrez voir dès que possible le film roumain, persepolis, le scaphandre et le papillon et le film de fatih akin. ) comme chaque année, le festival n’aurait pas pu se dérouler dans d’aussi bonnes conditions sans le talent, le professionnalisme mais aussi la gentillesse de - thierry frémaux qui chaque année nous concocte un plus beau festival - frédéric cassoly et clément lemoine qui gèrent les troupeaux de journalistes de main de maitre - van papadopoulou, sélectionneur pour cannes classic et sauveur à bien des égards - le bureau de pascale marchesi et son équipe très sympa pour les invitations de dernière minute - l’équipe d´un certain regard qui nous accueille toujours avec élégance et bonne humeur - brigitte et thibault nos amis journalistes belges pour leur joie de vivre et leurs photos - memet, journaliste turc pour ses avis avisés et sa gentillesse - merci à tous ceux qui nous ont laissé des messages et d’ordre général, tous ceux qui ont pris le temps de nous lire. - et enfin et surtout merci à l’équipe d’amabilia et en particuliers marie-christine copti pour leur réactivité et leur professionnalisme   a l’année prochaine ?! 2 commentaires permalien 27 mai 2007 thème de prédilection voilà. 12 jours et on a vu 30 films. score correct. cela dit, d’autres ont fait mieux…. mais ils n’ont pas pris le temps de vous donner des nouvelles régulièrement !!! le temps est gris, les festivaliers s’en vont et ceux qui restent parlent déjà de l’édition 2008. il y a même des petits malins qui parient sur les films qui pourraient être en compétition l’année prochaine… comme chaque année, on s’amuse à dégager des tendances, des thèmes récurent. une première constatation : le sexe n’a plus le vent en poupe. ces dernières années, on avait des scènes de sexe à la pelle. souvent crues et rarement consenties. la plupart du temps, elles n´étaient même pas nécessaires à l’intrigue. comme si le sexe était un passage obligé, un effet de style à explorer. et bien cette année, on faisait l’amour seulement quand l’histoire le demandait et les histoires ne le demandaient pas beaucoup. non, la thématique explorée était la mort et plus particulièrement le deuil.  en 2007, au festival, on meurt beaucoup par arme à feu et aussi de crise cardiaque (le cÅ“ur brisé…) ou bien on essaie de sortir la tête de l’eau après avoir perdu la personne qu’on aimait le plus.sur 22 films en compétition, 16 parlaient clairement de la mort ! inutile de vous dire qu’il n’y avait pas beaucoup de place pour la franche rigolade. mais l’émotion était bien là ! dans l’ordre d’apparition à l’écran : -         4 mois, 3 jours et 2 semaines (film roumain) le film tourne autour de l’avortement considéré comme un crime et le long plan sur le fÅ“tus de 4 mois, 3 semaines et 2 jours ne laisse pas de place au doute : nous sommes bien en présence de la mort d’un enfant. - zodiac (david fincher), nous pourchassons un serial killer et les scènes de crime sont véritablement fortes, la mort est cette fois ci vécue en direct ! - chansons d’amour (de christophe honoré) : l’héroïne meurt d’une crise cardiaque et laisse sa famille et son amoureux dans le plus grand désespoir. - no country for old men (frères coen) javier bardem dégomme pour un oui ou pour un non. hémoglobine par hectolitres. - le souffle (de kim ki duk) une femme tombe amoureuse d’un condamné à mort pour finalement essayer de le tuer de ses propres mains - les psaumes (film israélien) un père de famille disparaît ( au sens propre du thème) et au fil du temps sa famille doit gérer le deuil d’un corps absent. - import export (film autrichien) se passe dans un mouroir pour personnes âgées - paranoid park (gus van sant) un ado tue un homme par accident et doit vivre avec la terreur d’être découvert. - lumière silencieuse (film mexicain) une femme trompée meurt d’une crise cardiaque. on suit le deuil de la famille jusqu’à ce que la maitresse de son mari lui redonne la vie à travers un long baiser - death proof (tarantino) pseudo film d’horreur, cela dézingue efficace ! mais toujours dans le bonne humeur… c’est tarantino tout de même ! - le scaphandre et le papillon : une rupture d’anévrisme laisse jean dominique bauby paralysé, seulement une paupière lui permet de communiquer. la mort est en demi teinte pour finalement devenir le point final de ce beau film. - auf der anderen seite ( fatih akin) entre l’allemagne et la turquie 6 personnages se croisent et se rencontrent. l’intrigue se noue autour de deux décès brutaux. - secret sunshine ( lee chang-dong) une femme veuve perd son enfant. elle passe par toutes les étapes de désespoir et frôle la folie pendant son deuil. - alexandra (alexandre sokurov) une grand-mère va voir son petit fils soldat pendant la guerre. la mort n’est pas forcément clairement montrée mais elle est évidemment omniprésente. - la nuit nous appartient (james gray) un bad boy est prêt à rentrer dans la peau d’un flic pour sauver son père et son frère. en effet, la mafia russe a mis un contrat sur leur tête …. film noir avec pistolet chargé ! - la foret mogari ( film japonais) une jeune femme qui a perdu son fils et un vieil homme qui a perdu sa femme retrouvent gout à la vie en partant vivre dans la foret… etonnamment, la plupart des cadavres avaient tendance à bouger les paupières ou à respirer en douce… c’est le prix à payer pour les plans trop longs qui étaient légion dans ce festival ! 2 commentaires permalien 26 mai 2007 leçon de cinéma de martin scorcese a cannes, on vient voir des films mais on vient aussi apprendre. cette année la masterclass est animée par martin scorsese, immense auteur et réalisateur, qui vient nous faire la leçon. dans le public, beaucoup d’étudiants fans et moins fans, mais malgré tout venus écouter le maître. aucun commentaire, ajoutez le votre permalien 26 mai 2007 l’heure des paris pour quoi le jury va-t-il voter ? pour l’émotion ? (film roumain) pour un film politique ? (film russe alexandra de alexandre sokourov) un film plus classique ? (les frères cohen) un film coup de cÅ“ur de dernière minute ?(kusturica) pour essayer d’en savoir plus, nous avons posé la question à ceux qui sont sensés savoir : les critiques de cinéma. sondage auprès des journalistes du monde entier. s’ils ont raison, alors quatre mois, trois semaines et deux jours et no country for old men devraient être consacrés demain. 3 commentaires permalien 26 mai 2007 derniers films… dernières émotions en général, la dernière ligne droite est toujours intéressante. on finit rarement la compétition par de mauvais films. prenons par exemple le film de james gray, la nuit nous appartient avec joaquin phoenix et mark wahlberg. deux frères. l’un bad boy (excellent joaquin phoenix) tient la boîte de nuit à la mode où circulent drogues et belles filles. l’autre (impeccable mark wahlberg) est policier, rayon brigade des stupéfiants. une fois de plus james gray s’intéresse aux interactions du vice et de la vertu. aux influences familiales et au malheur qui tient à un fil. si le film n’a pas forcément fait l’unanimité au sein de la critique, il a cependant su tenir en haleine une bonne partie de ses spectateurs. une fois de plus joaquin phoenix prouve qu’il sait tout jouer. mettez lui une soutane, on lui donnera le bon dieu sans confession. remplacez la par un costume de mafiosi, il sera le mal incarné. la nuit nous appartient   dans un tout autre genre, le film en costumes de catherine breillat. la vieille maîtresse. la vieille maîtresse une histoire somme toute classique où un homme se trouve déchirer entre la passion exubérante pour une femme sensuelle en diable et l’amour sage pour une petite oie blonde. a pars, une interprétation un peu trop caricaturale de claude sarraute, on se laisse prendre par cette romance sensuelle. quant aux hommes, nul doute, les charmes et les formes d’asia argento les aident à supporter les longueurs romantiques… et comme souvent à cannes, tout se termine par un feu d’artifices. fanfares, rires, explosions de joie et bonheurs en cascade pour le dernier film de la compétition. promets moi d’emir kusturica qui est un pur délice. avec un coup de cÅ“ur particulier pour la bande annonce composée par son film. il sortira en novembre en france et il ne faudra surtout pas rater ce dernier rayon de soleil avant l’hiver. dommage que le festival ne se termine pas sur cette leçon de  bonheur dotée d’une jolie happy end. promets moi - photo: jean-marie leroy en effet, le film de denys arcand l’Âge des ténèbres fait office de punition tellement il est décevant. sorte d’american beauty à la québécoise, le film se perd dans des fantasmes multiples et stériles. denys arcand n’a-t-il donc plus rien d’intéressant à dire ? quant à sa productrice et épouse, elle a fait contre mauvaise fortune bon cÅ“ur. car aux journalistes qui lui demandaient si elle n’était pas déçue que le film ne soit pas en compétition elle a répondu que non c’était plutôt appréciable d’avoir moins de pression et que par ailleurs, ils bénéficiaient de la plus belle montée des marches du festival. et  pour cause, le film est présentée juste après la révélation du palmarès et la cérémonie de clôture. une place cependant pas si enviable que cela, puisqu’une fois les résultats révélés, tous les grands noms quittent la salle avant le film… pour aller dîner ! aucun commentaire, ajoutez le votre permalien 25 mai 2007 george, what else ? c’est tout cannes cela, on fustige le cinéma commercial. on déplore que le festival se rabaisse à programmer des films comme ocean 13. et puis quand la bande de beaux garçons habillés en armani débarque c’est la folie, l’hystérie totale. sur la croisette bien sûr. mais aussi en salle de conférence de presse.6 fois le pied écrasé, 15 coups de coude et 3 bousculades. agoraphobe vous abstenir, vous êtes morts. on s’insulte pour prendre une photo. on marche sur les autres dans l’espoir d’avoir un autographe. plus aucune dignité et bien peu d’humain dans ce genre de comportement. pourquoi ? pour george clooney. photo: melinda sue gordon  l’ancien docteur du dimanche soir suscite ce genre d’engouement. pas brad pitt, on a bien vu pour mighty heart, les journalistes étaient corrects. pas al pacino, il n’est pas venu. pas matt damon ou andy garcia. non, non c’est bien l’irrésistible george clooney. drôle, beau, charmeur et buveur de bon café ! tous les médias du monde entier voulaient poser une question au beau georgy boy. même moi. je lui aurais bien demandé de nous livrer un détail de sa vie privée qui désenvoûte mes copines (et en particuliers oui toi alexandra !) si par exemple, on savait qu’il adore roter ou qu’il a une odeur corporelle trop forte, des millions de femmes seraient peut être libérées de son sort. que dis je des millions de femmes ? george rend également les hommes fous… de jalousie. photo courtesy of warner bros. pictures hier en attendant son arrivée, je parlais avec mes amis journalistes belges thibault et brigitte. comme d’habitude, on rigolait bien. lorsqu’un autre journaliste a commenté « le problème dans ce film c’est qu’on sait qu’ils vont gagner » je lui réponds « ben oui c’est normal c’est george le héros, le plus beau, il ne peut rien rater » et là surprise ! mon interlocuteur l’a pris personnellement. « je vous prie de noter mademoiselle que ces considérations sur la gente masculine ne me touchent pas. je ne me sens pas diminuer par ce genre de commentaires ! » et il est parti. george rend bien fou ! pour la première fois du festival, 5 minutes avant qu’il n’arrive à la salle de conférence de presse, on entendait déjà des femmes hurler. la montée des marches est celle qui a réuni le plus de monde de tout le festival. des banderoles, des affiches d’amour pour monsieur clooney. record à l’applaudimètre. des dizaines de personnes prêtes à tout pour une invitation pour le film. mais l’ancien docteur ne déteste pas cette euphorie. il est allé de bon cÅ“ur avec ses copains brad, matt et angelina voir les fans amassés sur les barrières pour une petite séance de signatures hystérique. une fois les marches montées, ils sont redescendus voir ceux des côtés qui sont bien souvent les oubliés. hurlements et re-hystérie maximum. et le film dans tout cela ? ne boudons pas notre plaisir. c’est beau, drôle, plein de rebondissements. et comme a répondu le petit acteur chinois à une journaliste compatriote qui voyait dans sa performance une attaque raciste.  « it’s only entertainment ! » ps voici le site de mes copains belges http://www.professioncinephiles.be/ 2 commentaires permalien 24 mai 2007 quiz audio séquence nostalgie 9 a vous de jouer! répondez au quiz en écrivant votre réponse dans un commentaire. indice: “t’as de beaux yeux, tu sais” aucun commentaire, ajoutez le votre permalien 24 mai 2007 réponse du quiz audio séquence nostalgie 8 réponse du quiz audio séquence nostalgie 8 réponse: pedro almodovar (2006) pauvre pedro, la palme lui a toujours échappé. on l’accuse d’être mauvais perdant, il ose simplement dire qu’il aimerait vraiment l’avoir. aucun commentaire, ajoutez le votre permalien 24 mai 2007 la phrase du jour entendue en conférence de presse « dites moi quel effet  cela fait d’être véritablement george clooney, brad pitt ou matt damon ? » aucun commentaire, ajoutez le votre permalien 24 mai 2007 sur la croisette, on croise…   sur la croisette, on croise des jeunes adolescentes aux rondeurs enfantines et au maquillage trop lourd qui s’exclament « c’est cannes, peut être que des producteurs vont nous repérer » sur la croisette, on croise des badauds qui promènent des enfants dans leur poussette et qui les oublient dès qu’une pseudo star passe à proximité sur la croisette, on croise des sosies en quête de reconnaissance sur la croisette, on croise des seniors cannois qui s’amusent du manège annuel sur la croisette, on croise des vélos, de triporteurs, des segways, des rollers mais aussi des limousines en tous genres et quelqu’un qui s’écrit « regarde un cayenne  limousine, trop la classe… » sur la croisette, on croise des gendarmes qui demandent des autographes et des gardes du corps qui font régner l’ordre. sur la croisette, on croise une affiche du pape qui côtoie les photos des filles l’oréal. sur la croisette,  on croise des glaces, des crêpes, des chouchous hors de prix et des nescafés gratuits. sur la croisette, on croise des scientologues et des curés en  habits. sur la croisette, on croise des hommes pressés en train d’accrocher maladroitement leur nÅ“ud papillon et des cendrillons qui tiennent leurs talons aiguilles à la main. sur la croisette, on croise un faux pirate des caraïbes qui émerveille les enfants et des cadavres sanguinolant qui plaisent aux ados. sur la croisette, on croise des jeunes femmes russes, très blondes, très jeunes et très riches qui parlent fort et des vagabonds prostrés qui attendent la pièce. sur la croisette, on croise des gens qui font la sieste sur les bancs et des américaines qui font leur footing. sur la croisette, on croise les gens qu’on a vu dans des fêtes la veille mais qui cette fois ci portent de grandes lunettes noires pour cacher leurs excès. sur la croisette, on croise des starlettes dénudées et des femmes voilées. sur la croisette, on croise des gens de tous les âges qui répètent mille fois par jour « vous n’auriez pas une invitation ? » sur la croisette, on croise un membre du jury qui de bonne grâce se prête à une séance de dédicaces improvisée et qui sourit quand on le prend pour quelqu’un d’autre. sur la croisette, on croise des bandes d’adolescents qui cherchent comment s’approprier ce rêve cannois. sur la croisette, on croise des gens qui portent les masques mangas offerts dans une fête de la télévision japonaise la veille. sur la croisette, on croise des petites princesses qui tirent sur leur jupe trop courte et des jeunes femmes qui remontent sans cesse leur bustier d’un geste disgracieux. sur la croisette, on croise une foule pleine d’espoir, en quête de rêves. n’importe quelle poussière de paillettes devrait faire l’affaire. 3 commentaires permalien pages (6): [1] 2 3 4 » ... derniere » engin de recherche katia chapoutier depuis 1991, de stagiaire au service de presse à journaliste, katia chapoutier a aussi été en 2005 membre du jury de la sélection un certain regard. correspondante d'amabilia.com au festival de cannes depuis maintenant quatre ans, cet événement international n'a (presque) plus de secret pour elle. suivez en direct le festival et tout ce qui tourne autour... archives mai 2007 categories ambiances cannoises billets d’humeur festival de cannes 2007 films glamour goodies séquence nostalgie liens mode & styles kakinews.com forums amabilia.com saveurs nomades administration connexion liens rss

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